Saturday, February 16, 2008

La problématique du logement

J'avais commencé à raconter le début de mon séjour au Liberia. J'en étais à la fin de ma première semaine passée "dans ce pays étrange", selon l'expression de mon directeur, Mac, et où tout le monde se connaît comme dans une grande famille.

Après avoir voyagé une première fois, j'ai logé quelques jours au Corina Hotel, dont le propriétaire possède des appartements à louer, trop beaux pour mon budget.

Mon deuxième voyage ne s'est pas fait attendre. Avec Kadalla, le Conseiller en Développement Organisationnel, je suis partie pour visiter plusieurs lieux et organisations de fermiers, ainsi que pour assister à l'ouverture de la formation des facilitateurs.

J'ai aussi eu la primeur de découvrir la chute d'eau de Kpatawee et de traverser une plantation de cacao et une autre de caoutchouc.

A mon retour à Monrovia, j'ai emmenagé dans une maison appartenant à l'Eglise méthodiste habitée par des amis de Mac, un couple d'Américains, et qu'occupe pour six mois une jeune Suédoise.

C'est plutôt agréable parce que la demeure borde la plage et que par la fenêtre de ma chambre j'entends le bruissement des vagues qui viennent se poser sur le sable et repartent au large.

Je sais cependant qu'il me faudra trouver ma propre place pour me sentir chez moi et commencer vraiment à vivre ici.

J'ai visité plusieurs appartements mais un seul a retenu mon attention : peu éloigné du bureau, il se situe au rez-de-chaussée d'une maison entourée d'un mur élevé, louée par un Belge qui travaille pour la société de déménagement international AGS Frasers pour y établir l'entreprise mais, disposant de trop d'espace pour lui seul, il cherche à sous-louer le reste.

Il faut savoir que dans le secteur de l'immobilier libérien la demande surpasse l'offre et que face au manque de possibilités et au coût exhorbitant pour l'électricité et l'eau, on peut s'attendre à la cherté du loyer.

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